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la liberté d'une couette
8 mars 2006

La pluie

parapluieAujourd'hui il pleut.
Saleté de contingence physique!
Pourquoi il ne pourrait pas faire que beau? ou pourquoi il ne pourrait pas que pleuvoir? ou neiger?
Au moins s'il n'y avait qu'une forme de météo possible, on n'aurait jamais envie d'un autre temps puisqu'on ne serait pas en mesure d'imaginer un autre temps... Mais comme il y a des contingences métérologiques, il faut toujours qu'on soit pas content du temps et qu'on veille qu'il fasse beau s'il pleut, ou qu'il fasse mauvais, s'il fait trop beau. Evidemment, on envie toujours de ce qu'on a pas, et c'est comme ça, pas seulement en météorologie...

Par exemple, quand j'étais avec Pierre le pété, je ne voulais plus être avec lui, et maintenant que je suis plus avec lui, je veux absolument être avec lui.
Sinon, hier, j'embrasse Patrick, alors que je sais pertinemment que je ne peux pas me permettre de le désirer puisqu'il repart en Angleterre.
En gros, je cherche toujours à avoir ce que je n'ai pas. Olalala

Revenons cependant à l'"actualité" d'aujourd'hui, et cette fois à de l'actualité sentimentale et non météorologique.

Ce matin, j'ai croisé Pierre le pété au milieu d'un couloir de mon école.
Il avait les yeux mi-clos comme d'hab et Il puait (pas la transpiration, pour ceux qui comprennent rien...).
Ce n'est pourtant pas une odeur d'H qui altère ma joie de le voir. Je lui dis bonjour.

Moi: -Hey! Pierre!
Lui: - Ah, salut.

Il sort ses mains de ses poches et ouvre un peu ses yeux.

Lui: - Hé Couette, je viens d'apprendre que j'ai un test de physique, t'aurais pas une calculette? Je sais que t'en as un, je sais, je sais, je sais. Je parie 50 balles que t'as une calculette... Aller, file-la moi!
Il parle hyper vite, je sens qu'il a fumé.
Moi: - Bah, je sais pas... attends, je cherche.
Je trouve ma calculette au fond de mon sac.
Lui: - Merci, couette. Au fait, tu sais que tu me dois 50 balles? Non, je rigole, aller, faut pas pleureur.
Là, il me pose sa main maigre sur mon épaule et je frissonne... Il me touche très rarement et quand il le fait, ça ne contribue qu'à augmenter mon désir que j'éprouve pour lui... Olalala
Moi: - J'espère que ma calculette te portera chance... à vendredi peut-être...
J'en reviens pas que j'ai réussi à dire quelque chose d'aussi cul-cul que "ma calculette te portera chance"... comme quoi, je peux être ridicule en dehors de mon blog...

Morale de l'histoire: aucune si ce n'est que je suis ridicule et je n'aime pas les contingences physiques.

Olalala

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Commentaires
L
très culcul praline
la liberté d'une couette
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